Classé sous Cailloux de légende, Cailloux du Lot, Marchand de Sable par tikayu | 1 commentaire
Dans le très bel ouvrage « Contes et légendes des deux rivières, Dordogne et Lot », aux éditions du Laquet, on peut trouver la légende du dolmen de Sérignac, tout proche de Cambayrac. Dolmen gargantuesque qui avait fait l’objet d’une aventure in the Lot et du coup d’un article il y a quelques temps déjà (lire l’article). Ici, Juliet Heslewood (avec le concours de Laurent Britsch pour les sympathiques illustrations – où enfin les princesses ont des gros nez, j’adore…) nous raconte sans trop rabelaitiser l’histoire des deux géants…
« Il était une fois un couple de géants. Ils vivaient dans une grande grotte qu’il étaient néanmoins parvenu à rendre tout à fort agréable. Ils n’appartenaient pas à cette espèce de géants qui qui aiment à s’immiscer dans les affaires d’autruit et ils semblaient assez satisfaits de passer leurs journées ensemble.
« Que dirais-tu d’une promenade mon coeur », proposerait le géant à sa femme en regardant les premiers signes du printemps nouveau.
(suite…)
Classé sous Parole de cailloux par tikayu | 2 commentaires
« un saule de cristal, un peuplier d’eau sombre,
un haut jet d’eau que le vent arque,
un arbre bien planté mais dansant,
un cheminement de rivière qui s’incurve,
avance, recule, fait un détour
et arrive toujours:
un cheminement calme
d’étoile ou de printemps sans hâte,
une eau aux paupières fermées
qui jaillit toute la nuit en prophéties,
unanime présence en houle,
vague après vague jusqu’à tout recouvrir,
verte souveraineté sans crépuscule
comme l’éblouissement des ailes
quand elles s’ouvrent dans le milieu du ciel,
un cheminement entre les épaisseurs
des jours futurs et du funeste
éclat du malheur comme un oiseau
pétrifiant la forêt par son chant
et les félicités imminentes
entre les branches qui s’évanouissent,
heures de lumière que grignotent déjà les oiseaux,
présages qui s’échappent de la main,
une présence comme un chant soudain,
comme le vent chantant dans l’incendie,
un regard qui retient en suspend
le monde avec ses mers et ses montagnes,
corps de lumière filtré par une agate,
jambes de lumière, ventre de lumière, baies,
roche solaire, corps couleur de nuage,
couleur du jour rapide qui bondit,
l’heure scintille et prend corps,
le monde, oui, il est visible par ton corps,
il est transparent grâce à ta transparence, (…) »
(suite…)
Classé sous Cailloux de poche, Monde de Kayu par tikayu | 5 commentaires
Il n’est pas rare au mois de Mai, d’aller pêcher des cailloux frais.

Y’en a des gros, des gringalets, de quoi s’égoziller à la criée… Pas évident, vous me direz : ils attirent l’oeil et semblent tout près, mais une fois la main dans l’eau glacée, on dirait bien qu’ils ont bougé. Ils sont malins, dans nos contrées : ils ne se laissent pas attrapper ! Un jour même il paraîtrait, que deux « pêcheurs » qui s’aimaient, furent surpris par un pavet, qui aurait bouché le Célé…
Voir les amoureux du Célé…
Classé sous Cailloux de poche, Monde de Kayu par tikayu | 2 commentaires
Deux mois d’hosto, c’est pô rigolo… Sauf quand on s’appelle Fort Caillou (expression bien connue de par ici in the Lot pour désigner une forte tête) et qu’on partage sa chambre avec l’ami Pierre ! Il faut les imaginer, les deux ados, rôder autour de la clinique en chaise roulante à la recherche de petits trésors à ramener en cachette du personnel : galets, billes, brindilles, mousses, perles, flumes, fruits, bouchons… Tout ce butin pour confectionner tout un monde entre deux tranches de rigolade : tandis que l’un confectionnait jardins suspendus et drôles de petits êtres habitants de la table en formica, l’autre ajoutait sa touche de verdure en faisant pousser des bonzaïs. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour draguer les infirmières… Bravo les gars !
Petit tour d’expo en cliquant sur les photos…

Classé sous Chant de Caillou, Monde de Kayu par tikayu | 2 commentaires
Mamouche Caillou, c’est un Normand du bas qui fait de la chanson sans fraise, et c’est coup de coeur du jour…. A quand in the Lot ?
En attendant comme moi qu’il passe par chez vous, allez écouter ses chansons en cliquant sur l’affiche…
Classé sous Caillou magique, Monde de Kayu par tikayu | 8 commentaires
Vous vous demandez comment reconquérir un amour perdu un soir de premier quartier de Lune ? Attention, voici la réponse du Gourou….
Supports
- 1 photo d’identité de vous-même
- 1 caillou de la taille d’un kiwi
- 8 tiges (ou cônes) d’encens senteur de rose
- de la colle
Rituel
- Un soir de Premier Quartier de Lune écrivez à l’encre rouge votre prénom sur la face de votre photo. Ensuite, inscrivez les mots “YIN YANG” sous votre prénom.
- Avec de la colle, faites adhérer la photo par le dos au caillou, puis posez le caillou sur une table, la photo vers le haut. Installez 1 tige d’encens à côté du caillou, concentrez-vous sur les volutes de fumée et prononcez 5 fois à voix haute :
“Je conjure les Energies Yin et Yang, qui s’attirent et s’harmonisent éternellement, de m’aider à reconquérir l’amour que j’ai perdu”.
- Puis laissez tous les supports en place, et l’encens doit se consumer complètement.
- Par la suite, chaque soir, jusqu’à la prochaine Pleine Lune, allumez 1 tige d’encens près du caillou, prononcez la même incantation 5 fois, avec une concentration maximum.
- Gardez le caillou avec la photo sur votre table de nuit ou près de votre lit jusqu’au jour du Dernier Quartier de Lune, après quoi vous pourrez vous en séparer (du caillou pas de l’amour perdu pfff)…
Si ça ne marche pas, vous saurez au moins à quoi vous ressembleriez si vous vous déguisiez en hérisson…
Prochain rituel : Mai 2009 |
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Premier Quartier |
1 Mai 2009 |
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Dernier Quartier |
17 Mai 2009 |
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Nouvelle Lune |
24 Mai 2009 |
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Premier Quartier |
31 Mai 2009 |
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Classé sous Caillou magique, Planète Cailloux par tikayu | 2 commentaires
Le Rocher d’Or, ou Pagode de Kyaiktiyo est l’un des hauts lieux de pèlerinage du Myanmar (nom officiel de la Birmanie), 190km à l’est de Yangon.
Cet énorme rocher d’environ 6 m de diamètre, posé en équilibre à 1 200 m d’altitude et coiffé d’un petit stûpa de 7,3 m de haut, tiendrait selon la tradition dans cette situation grâce à un cheveu de Bouddha placé à cet endroit par deux nats (esprits) il y a 2 500 ans.
Les bouddhistes concidèrent le phénomène comme un miracle, et les pélerins (au masculin, car les femmes n’ont le droit ni de le toucher, ni de s’en approcher) le recouvrent de feuilles d’or, car ils affirment qu’il n’y a rien entre le rocher et la base sur laquelle il repose. Un expérience très sérieuse a été réalisée il y a déjà quelques années : on a fait passer un filin sous le caillou, ce qui prouva que celui-ci était bien isolé du reste de la falaise… Magique !
Classé sous Cailloux du Lot, Monde de Kayu, Planète Cailloux par tikayu | 0 commentaires
La nature n’a pas travailler toute seule à combler les phosphatières (comme expliqué sur le shéma ci-dessous -cliquez pour l’agrandir…) : les bergers y jetaient leurs bêtes crevées ; les riverains, ainsi que certaines communes voire des industriels, s’en servaient pour se débarrasser des encombrants ou de leurs matériaux de construction, de leurs ordures ménagères, ou d’autres déchets (hydrocarbures par exemple) ; les eaux usées de certains particuliers s’y sont parfois écoulées…

Heureusement, grace à l’initiative de quelques amoureux du caillou (voir Rendez-vous du Caillou : Les Phosphatières (1)) et avec l’aide d’une poignée de locaux reconvertis en termites géantes grâce aux combis-gants-casques fournis, le nettoyage fut bientôt fait….
A l’arrivée, après avoir visité les stands d’information et vu l’expo de photos, il suffisait de s’inscrire auprès de l’aimable Dame Delphine qui fournissait l’équipement nécessaire. En suite, deux ateliers vous étaient proposés : extraction ou tri des déchets…
L’extraction au fond du trou par une première équipe de termites était un peu comme une chasse au trésor, où chaque découverte donnait l’occasion de commentaires loufoques (« Cherche deuxième sandale en 39 ! » « Faut partir en course : y’a plus rien dans la porte du frigo ! » « Notre ancètre n’était pas Lucie : c’était le Grand-Schtoumph! »… ), preuve que l’on a encore en nous une bonne part de Gaulois et de son emblème : tel le coq, on est encore capable de bien rigoler les deux mains dans la m…
En surface, une deuxième équipe, avec grue et tracteur, remontait les énormes sacs et autres débrits encombrants pour les donner à la troisième équipe : le tri sélectif. Là, même les enfants s’en sont donné à coeur joie, et pour eux, impossible de se tromper de benne : moulte jeux sur le thème leur avaient été proposés à l’entrée du site !
Le prochain rendez-vous ? Sans doute l’année prochaine…