C’est l’extase langoureuse… 21 juillet
C’est l’extase langoureuse
C’est l’extase langoureuse,
C’est la fatigue amoureuse,
C’est tous les frissons des bois
Parmi l’étreinte des brises,
C’est, vers les ramures grises,
Le choeur des petites voix.
O le frêle et frais murmure!
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l’herbe agitée expire…
Tu dirais, sous l’eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.
Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante,
C’est la nôtre, n’est-ce pas?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s’exhale l’humble antenne
Par ce tiède soir, tout bas?
Paul Verlaine - 1844 – 1896
La larve de Phrygane : un caillou à pattes 16 juillet
- Oh, regarde, Nono, les cailloux bougent au fond de l’eau !
- M’enfin Tikayu, ce ne sont pas des cailloux, ce sont des fourreaux de larves !
- De larve ?
- De larve de Phrygane. C’est une larve qui se construit un genre d’enveloppe (un tube) en assemblant divers débris qu’elle récolte autour d’elle à l’aide de la soie résistante à l’eau qu’elle sécrète.
En gros ici, elle a utilisé des cailloux, mais elle aurait aussi pu utiliser des brindilles, des feuilles, du sable, tout ça tout ça…
Caillou perdu et noeud de caillou 15 juillet
A la pêche, lorsque le courant est trop important, on est parfois obligé de lester fortement sa ligne. Or il arrive souvent que celle-ci s’accroche et se casse, laissant des plombs pollueurs au fond de la rivière. Alors si vous vous obstinez à vouloir attraper cette belle daurade royale qui vous nargue depuis un moment, adoptez le caillou perdu, un système écologique, économique et ancestral : choisissez une quantité suffisante de préférence de forme allongée et intercalez-les sur la fin de votre de ligne. Et pour les attacher, rien de plus simple :