Le lithophone : bien avant les Rollig Stones… 21 juin
Vous avez envie de fêter la musique mais n’avez point d’instrument ? Faites comme Dame Eleonor à Ethni’cité ou comme nos ancêtres du néolithique : improvisez-vous lithophoniste….
Prenez de longues pierres de différentes tailles, que vous appellerez phonolithes, et suspendez-les ou posez-les à même le sol. Il vous suffira en suite de les percuter à l’aide de baguettes ou de simples cailloux pour que de cet instrument émanent de doux cliquetis…
L’utilisation de cet instrument remonterait à la préhistoire (-3 000 ans), suite à découverte en 1949 de plaques de pierres dans le site archéologique de Binh Da au Vietnam. À la fin des années 80s, d’autres plaques de lithophone (environ 200) furent découvertes dans cette région. Ces ensembles comprenaient entre 3 et 15 barres. Mais rendez-vous compte : l’un d’eux comportait 8 lames, allant de 52.5 de long pour 4kg5 pour la plus petite, à 95 cm de long, 17 de large, 3,5 d’épaisseur pour 12kg5 pour la plus grande! Pas évident à trimballer pour les saltimbanques de l’époque…
Galet météo de la Réunion 4 juin
Bien plus fiable que la grenouille dans son bocal, plus léger qu’une sation, le galet météo est à consulter absolument avant de mettre le nez dehors…
Galet humide : Pluie
Galet sec : Pas de pluie
Ombre portée : Soleil
Tâche blanche dessus : Neige
On ne voit pas le galet : Brouillard
Le galet balance : Vent
Il saute de haut en bas : Seïsme
Il n’y a plus de galet : On vous l’a volé ! (ça c’est la version italienne)
Ils sont vraiment trop forts, ces réunionnais…
Les Dents du Dragon de Bach 3 juin
Au coeur du site des Phosphatières de Bach se cache… un dragon. Oui oui, un dragon de pierre, avec la gueule grande ouverte, qui laisse apparaître ses crocs pointus.
Contrairement à celles qui stagnent sur les plages de la mer du Nord et de la Manche (qui sont en fait des blocs de pierre plantés dans le sable des plages destinés à entraver la progression des chars et autres engins motorisés), les dents de dragon des phosphatières sont le résultat d’un phénomène géologique naturel.
Evidement, il nous faut pour cela remonter dans le temps et atterrir in the Lot il y a 30 M d’années. A l’époque, l’endroit jouissait d’un climat tropical, avec une forte humidité constante et des pluies chaudes, qui ont provoqué une érosion dite « de surface ». On pourrait comparer la chose aux mêmes dents qui se trouvent à l’autre bout de la Terre, en Chine, qui bénéficie du même type de climat, car c’est ce même phénomène d’érosion qui y a sculpté les paysages escarpés que l’on retrouve souvent représentés dans les estampes.