Gargantua, roi d’Utho…pic 22 février
La vie ROCK’n roll de Gargantua….
Gargantua (dont la racine gar renvoit à l’idée de la pierre) est réputé, dans les légendes locales et un peu partout sur le territoire français, pour avoir semé de nombreux cailloux : c’est un façonneur de paysages qui agit au niveau du sol, de façon fantaisiste, et en fonction de ses besoins naturels (expliquant ainsi les irrégularités et bizarreries de la nature), agissant tel l’ordonnateur du Cosmos. Les cailloux coincés dans ses bottes ou sa pierre à affiler forment les menhirs ; les palets avec lesquels il joue deviennent les tables des dolmens…. Normal, puisque Gargantua est une figure composite, englobant toutes les anciennes divinités diabolisées sous ce nom par la nouvelle religion et mobilisant une nuée de personnages provenants de divers horizons mythologiques (Rabelais n’aurait reprit son nom qu’ afin de faire bénéficier à son livre de sa popularité). Ces sites et légendes sur Gargantua sont nombreux je n’ai donc recensé ici que ceux relatifs à notre thème favoris : les gros cailloux. Aussi il est difficile de tous les visiter, alors si vous en connaissez, que vous en avez près de chez vous, vos photos et vos commentaires seront les bienvenus…
Pour trouver un site Gargantuesque près de chez vous :
… dans l’Ain (01) :
- on trouvait sur Arbignieu, au nord de Thoys, dans la vallée du Furans, un bloc de grès, la Boule de Gargantua, qu’il a lancée à partir du hameau du Plâtre. C’est la première pierre à écuelle découverte en 1878 par A. Falsan. Il s’agit d’un bloc anthracifère avec une soixantaine de cupules. Selon la légende, il assure, par des attouchements magiques la découverte d’un époux. Ce bloc a été transporté et déposé au Clos Revel, près de la bibliothèque de Belley. Près de là, dans la rivière, un tumulus est également dû à l’intervention de Gargantua.
- à Valbonne, près de Balan, Gargantua se blesse au pied et laisse des traînées de sang (bandes de cailloux rouges).
- ayant excavé le Léman, Gargantua renverse sa hotte et crée les buttes de la Bresse près de Bourg-Saint-Christophe. Et dans les environs, Saint-Christophe crache un molard (à moins que ce ne soit un caillou laissé par Gargantua) et boit l’Allier.
- les Rochers-de-Jargeonneau, à Champagne-en-Valromey, semblent faire référence à Gargantua. On y accède par un chemin (départ du centre de Champagne) qui passe devant un lavoir autrefois alimenté par une source.
- à Ceyzérieu, Gargantua réussit à cultiver du blé sur un terrain aride, et il jette la Pierre Noire pour chasser les moineaux.
- le Muron (ou Murer) de Divonne et le Mont Myon ont été formé avec le contenu des hottées que Gargantua transportait en vue d’élever le Colombier de Gex à la hauteur du Mont-Blanc, et qui ont été renversées quand ses bretelles se sont cassées. C’est aussi lui, ou un quelconque génie, qui, s’étant mis en tête de traverser le Léman en passant sous terre, aurait formé le Mont Mussy avec la terre évacuée. Et il aurait fait une partie de palets sur ce même mont avec Samson qui se tenait sur la colline de Riaumont, à 2 km et demi de là.
- pour séparer des gens en train de se battre, Gargantua a jeté les cailloux de sa hotte près de Pressiat et Cuisiat, formant ainsi le Montcel, le Peloux, le Montfort, la colline de Nialet, le mont Châtel et la colline de Boisset. Puis il a abandonné sa hotte, dont la bretelle avait cassé, a dessiné un immense arc-en-ciel au-dessus de la Bresse, et s’est assis sur les pierres qu’il avait dispersées
- on relève à Vesancy, la pierre Boule de Gargantua, ainsi que la Pierre de Borné de Goliath.
- sur la colline de Mussy, Gargantua joue à s’envoyer des blocs de rochers avec Samson qui est à 2500 mètres, sur la colline de Riaumont.
… dans l’Aisne (02) :
- on trouve à Bois-les-Pargny le menhir de la Haute-Borne, ou Verzieux, pierre à briquet de Gargantua… Il mesure 4,80 mètres de haut et est classé monument historique depuis 1889. Merci à Michel pour la photo. D’autres photos sur le site de Laure : » La légende raconte qu’un fermier de Bois-Lès-Pargny fit appel à Gargantua pour l’aider à faucher cinquante gerbes de blé à livrer au seigneur du coin le jour de l’Assomption. Au moment de lui payer son dû, la transaction se serait mal passée et, le géant, dans un geste de colère, planta dans le sol sa pierre qui lui servait à affuter sa faux, le « verziau », écrasant Toinette, la fille du fermier.«
- on a signalé une pierre à pisser de Gargantua à Vic-sur-Aisne
- Laure nous signale aussi un autre site : La Hottée de Gargantua à Molinchart. Il s’agit d’un chaos rocheux d’une dizaine de mètres de hauteur aux formes surprenantes dont notamment plusieurs rochers avec des allures animales. Plusieurs histoires populaires racontent la naissance de ce lieu : L’une d’elle dit, que, agacé par le tonnerre et aveuglé par les éclairs, Gargantua posa un pied sur Laon et l’autre sur la butte de St-Gobain. Ivre du vin des coteaux laonnois, il faillit tomber à la renverse et sa hotte se vida alors d’un coup à l’endroit des roches de Molinchart. Une autre dit que c’est en décrottant ses chaussures que ces petites buttes et collines se formèrent. Une dernière plus simpliste indique que les bretelles de sa hotte se cassèrent laissant ainsi tomber son chargement pour former la butte de Molinchart. (soruce : Wikipédia). Tout plein de photos sur son magnifique blog en cliquant ici. Merci Laure !!!
… dans l’Allier (03) :
- près de Néris-les-Bains, Gargantua laisse un caillou qu’il tire de sa chaussure en revenant de Saint-Pourçain-sur-Sioule.
- sur les monts de la Madeleine, Gargantua engage une partie de quilles avec Samson. Gargantua lance son palet de la Croix du Sud et abat les neuf quilles. Ils les relèvent. Samson n’en abat que sept, qui sont toujours là près du palet.
… dans les Hautes-Alpes (05) :
- le menhir du Palet de Gargantua, à Orpierre, est un gravier provenant de son soulier.
- dans le massif de Chantelouve, le rocher du Grand Renaud (sud du col des Coirons) est un fauteuil de Gargantua.
… dans les Alpes-Maritimes (06) :
- le rocher du Brech a conservé l’empreinte de la main de Gargantua à Saint-Martin-d’Entraunes.
- près de Vence, Roland et Gargantua jouaient à se lancer d’une montagne à l’autre le bloc rocheux de la Pelote de Roland, près de Saint-Barnabé.
… en Ardèche (07) :
- des Palets de Gargantua, ou des Géants se trouvent à Lablachère, et un aven y est connu comme la Goule de Gargantua
- en jouant avec un camarade posté au Thor, Gargantua a laissé son palet au Petit-Paris, près de Montselgues.
- à Sablières, des blocs de granit représentent le jeu de boules de Gargantua.
- un gravois de Gargantua près du Roc Sampzon.
- dans le canton de Vallon, le rocher de Cayre-Crey, isolé dans le cours de l’Ardèche, vient du sabot de Gargantua. Il est désigné comme Pierre de Gargantua.
- Gargantua a lancé, depuis les environs de Vanosc, ses palets qui sont tombés de l’autre côté de la Cance à la Roche d’Ovant.
… en Ariège (09) :
- le roc de la Gourgue serait un lieu Gargantuesque mais nous n’en connaissons pas l’histoire…
… dans les Bouches-du-Rhône (13) :
- Gargantua retire de sa chaussure la Gravette de Gargantua, près de Fontvieille, lorsqu’il passe d’une enjambée de la montagne de Cordes au mont Paon.
- au sud de Tarascon, le menhir de la Pierre qui Tourne (aux premiers coups de midi et de minuit) est un gravier provenant de la chaussure de Gargantua.
… dans le Calvados (14) :
- près d’Ussy il y a deux menhirs. Ces deux pierres sont situées toutes les deux à gauche de la route d’Ussy à Saint Germain-Langot. La première dans le hameau du pôt où du post. Elle est 10 mètre à gauche de la route. Ses dimension sont : longueur 1.5 m largeur 0.5 m notons qu’elle se termine en pointe . La seconde est derrière une ferme au lieu-dit « la Brauette » sur le hameau de la Hoberie , à 50 mètres de celle-ci au milieu des arbres. Son sommet se termine en biseau . Sa taille avoisine 2.80 mètre pour une base de 60 cm de coté. « la Pierre de La Hoberie », , classé monument historique en 1992 : et « la Pierre du Pot », , sont tombés de la poche de Gargantua.
… dans le Cantal (15) :
- Monsieur Henri Dontenville a particulièrement étudié (ainsi que Claude Gaignebet), l’apport considérable de Gargantua dans le folklore de nos campagnes. Dans l’un de ses ouvrages il signale un « Pied de Saint-Sylvestre » gravé sur la « Pierre du Carosse » au sud de Murat, ainsi qu’un fantastique « Pas de Géant » à Saint-Just
… en Charente (16) :
– à Mainfonds, il a voulu combler la grande fosse de la forêt de la Braconne, mais il laisse tomber sa hotte, formant ainsi la Motte de Gargantua, que jamais le Diable ne lui a permis de reprendre.
- il forme la colline du Pinsonneau, au sud de Baignes-Sainte-Radegonde, avec la boue de ses chaussures, et la motte de Coiron est une dépatture ou “dégotture” de Gargantua.
… en Charente-Maritime (17)
- Gargantua enjambe le pertuis d’Antioche et gagne Saint-Pierre-d’Oléron, avant de passer à table à Ors (Dolmen, Château-d’Oléron) et de rejoindre Marennes. C’est un dolmen, dont la table, entièrement dégagée, avait une épaisseur d’un mètre et ne mesurait pas moins de seize mètres de circuit. Le monument, visible sur la carte postale présentée dans cette page, a malheureusement été endommagé par le possesseur du champ dans lequel il se trouvait. La table avait une épaisseur de 60 à 80 centimètres et mesurait environ 16 mètres de périmètre. On a recueilli autour des silex taillés, des grattoirs, des haches et d’autres outils qui sont maintenant à l’abri dans divers musées.
- On trouve sa Galoche entre Saint-Pierre-d’Oléron et Dolus, près de Saint-Gilles. La Cuillère de Gargantua se trouve à gauche de la porte d’entrée de l’église de Saint-Pierre.
- à Sainte-Ramée se trouve le berceau de Gargantua, en l’occurence une dépression de quelque 100×40 mètres ; les petits coteaux de la région sont les cailloux qu’il amassait quand il était petit. C’est également là que la Femme au Géant remplit son tablier pour aller construire un pont sur la Gironde, mais les cordons de son tablier cèdent et ce qui en tombe forme le Terrier de Beaumont.
… dans le Cher (18) :
- on signale à Bourges une écuelle de pierre du géant où l’on versait une fois l’an le vin aux pauvres. C’est en lançant son marteau de Quantilly, à 16 km de là, que Gargantua a fondé la ville.
… dans la Côte-d’Or (21) :
- Gargantua, accompagné de la fée Beffnie, faisait la cuisine près de Pont-d’Aisy dans une pierre à écuelle, dite Chaudière de la fée ou Chaudière du Géant Galaffre.
- une gravelle tirée de la chaussure de Gargantua à Auxey-Duresses.
- la Pierre du Champ-cu, entre Saulieu et Maison-Baude, est une empreinte des fesses de Gargantua.
- le tumulus de Cérilly, ou Gyrénée Berthe, a été formé par Gargantua en décrottant le bout de sa canne, à moins que ce ne soit Berthe, la femme de Girard de Roussillon, qui y ait laissé tomber les pierres qu’elle transportait.
- les monts jumeaux de Massingy et de la Chassaigne, près de Châtillon-sur-Seine, sont les dépattures ou les bottes laissées par Gargantua, sur la route qui le mène de Bourgogne en Champagne. Il se soulage, pisse l’étang de Marcenay et laisse le mont Lassois qui est son étron. On dit à Massingy que le Jumelot, petite butte au pied du jumeau de Massingy, serait la crotte laissée par le bâton du géant. Les jumeaux étaient considérés comme des lieux de sabbat.
- les montagnes du Mouron et de Ligault, à Fontangy (Précy-sous-Thil), sont des dépattures
laissées par Gargantua, en faisant une enjambée.
- Gargantua fait des enjambées du château de Thil jusqu’à Semur, puis sur le mont Auxois, site probable d’Alésia, et laisse des dépattures dans la plaine des Laumes (le Tertre de Gargantua) et près de Grignon, avant de tarir la Brenne, un pied sur le Tertre, l’autre sur le mont Auxois.
… dans les Côtes-d’Armor (22) :
- Corlay abrite le Tombeau de Gargantua où il fut enterré avec une bouteille d’argent, sous un dolmen, ainsi que plusieurs pierres qui lui sont consacrées.
- le menhir de Saint-Samson, près de Dinan, était autrefois connu sous le nom de Pierre de Gargantua. D’autres infos ici…
- à Jugon, Gargantua pisse l’étang d’où provient l’Aguernon. Il laisse une pierre à affiler près de Saint-Mire, et une autre près de Pontgamp, en Plouguenast.
- A la sortie de Lanrelas, sur la gauche, le sentier menant au « Rocher du Géant » (pierres à bassin appelées aussi Pierres du Diable) est signalé par des panneaux.
- Gargantua dépose la Roche-Noire près de la pointe de Saint-Germain, en Matignon. Et le rocher de Calenfri est une canne de Gargantua située dans la grève de Saint-Germain.
- présence d’une Aiguille de Gargantua à Frehel, près du Fort Lalatte.
- Gargantua ramenait, après les avoir avalées, des pierres sonnantes provenant d’une carrière à Languédias, qu’il avait demandées aux Dinannais pour aller les faire sonner à Plévenon. Mais, arrivé à Plancoët et marchant dans le lit de l’Arguenon, il croise un bateau transportant de la raie. Pris d’un haut-le-coeur, il vomit d’abord la pierre La Héronnière à l’embouchure, puis les autres à Notre-Dame-du-Guildo.
- Gargantua dépose la Roche-Grise, près de Clissoué, en Pléboulle.
- l’île Verdelet, près de Pléneuf-Val-André, est un caillou tombé du soulier de Gargantua.
- Gargantua laisse à l’ouverture de la Bouche, à Plurien, une Gravelle qui le gênait et qui aurait permis de construire toutes les digues des environs sans pour autant l’entamer.
- un rocher naturel sur la grève de Saint-Malo est une Dent de Gargantua.
- Gargantua, sentant une odeur de raie à Saint-Jacut-de-la-Mer, est pris de haut-le-coeur et vomit les rochers du Bé, la Pointe de la Garde, le Rocher de Bec Rond (également présenté comme un étron), tandis qu’il laise tomber deux cailloux qui traînaient dans sa poche : la Petite et la Grande-Feuillâtre. Il vomit encore Canevet et chie la Basse à Chiambrée (qui pourrait aussi être, avec l’île Agot, et les Petit et Grand-Boudineau, des pierres avec lesquelles il cherche à abattre une bernache).
- une pierre posée, près de Saint-Jacut-du-Méné, porte l’empreinte du pied de Gargantua, qui était monté sur cette pierre afin de s’élancer sur une autre pierre à 3 km de là.
- un jour que le Géant passait à Erquy, il sentit comme un gravier qui le gênait dans sa marche. c’était la Roche du Marais (ou Gravelle de Gargantua) qui s’était glissée dans sa chaussure. Il la jeta là.
- la grosse pierre de Saint-Mirel (Plénée-Jugon), dont Gargantua se servit pour aiguiser sa faux, et qu’il piqua, après la fauchaison, comme on la retrouve encore aujourd’hui. Ce site comptait plus de trente pierres dressées. A vous de trouver celle du Géant…
- Le pied de Gargantua se voit sur un rocher voisin de Saint-Jacut-du-Mené (C.-d’A.), d’où il s’élança pour aller retomber sur une autre pierre à trois kilomètres de là, où l’on montre son second pied.
… dans la Creuse (23) :
- il existe un roc et un bois de Gargantua à Dontreix.
- à Peyrat-la-Nonière, en face de l’église St-Vincent, sur la place de la Bascule, il est à côté d’un lion de granit une ancienne cuve baptismale en granit qui est considérée comme la tasse de Géant (« tasse », « bol », ou « gamelle » de Gargantua). Plusieurs légendes lui sont d’ailleur rattachées, mais nous ne les connaîssons point…
- le Pas de Gargantua est une empreinte de sabot que l’on voyait autrefois sur une pierre au bord du « Veau », ruisseau de Salagnac, à Saint-Priest-la-Plaine. Il ne reste aujourd’hui de ce petit pont de pierre, ou « planche, qu’une seule dalle pour le franchir, la seconde ayant été déplacée de quelques mètres.
… en Dordogne (24) :
- une grosse pierre près de la grotte de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, aurait représenté le tombeau de Gargantua, mais on ne peut plus la localiser.
- Au lieudit « Malaval », près des Grézaloux, se trouve un bien étrange mégalithe, à la lisière d’un bois et d’un pré : la pierre mesure 1,60m de largeur et 0,70m de hauteur. La ressemblance, sans doute voulue et délibérée, est tellement évidente que la pierre appelée actuellement « Pierre Chèvre », en occitan « Peyro Chabro » porte aussi le pseudonyme confidentiel de « Pierre des Fesses ». On dit dans le pays que les peuplades païennes y sacrifiaient des chèvres. M. Cérou la compare à un polissoir et il fait très justement remarquer que Maurice Broëns a signalé l’habitude qu’avaient les Vaudois d’immoler des chèvres, ce qui les faisait surnommer « Vaudous ». Différents conciles et sinodes ont dénoncé et condamné ces pratiques hérétiques dès le 8ème siècle et ceci jusqu’au 17ème. Elles furent également attribuées aux Juifs, il faut le noter. Ajoutons qu’à l’arrière de cette pierre curieuse semble se profiter la silouhette d’un « fauteuil » mais une fente verticale pratiquée artificiellement sur le « Dolmen de Peyrebrune ». ne tentaterait-elle pas de représenter un deuxième postérieur gigantesque ? Source : le Périgord Insolite
… dans le Doubs (25) :
- à Hyèvre (sortie du village, direction Baume-Les-Dames), se trouve le Fauteuil de Gargantua, où il s’assied pour boire le Doubs. L’empreinte de ses doigts, lorsqu’il a écarté le rocher pour mieux atteindre l’eau, est restée inscrite dans la pierre.
- Gargantua s’installe sur le rocher de Haute-Pierre, ou Roche du Soleil, à Saint-Gorgon, près des sources de la Loue, et il vise avec des pierres le rocher du Moine Blanc qu’il aurait percé avec ses doigts.
… dans la Drôme (26) :
- à Arthémonay, Gargantua vide sa chaussure et forme une butte sableuse.
- Loin dans le temps, on raconte que Gargantua, fatigué de ses pérégrinations à travers la France et boitillant, s’était assis un instant sur le Mont Ventoux pour souffler un peu et se libérer d’un méchant caillou dans sa botte le faisant horriblement souffrir. C’est ainsi que serait né Pierrelatte (de Petralatta, rocher jété en provençal), ou du moins son rocher, au milieu d’une large plaine : insolite Rocher, première pierre d’immenses réalisations futures… Ce rocher sert aujourd’hui de décor au théâtre de verdure, classé « site de caractère artistique », qui accueille concerts symphoniques, théâtre et autres manifestations.
- on relève aux Garrigues-de-Clansayes (Saint-Paul-Trois-Châteaux), des Palets de Gargantua.
- un rocher, à Saint-Vallier, conservait le souvenir du passage de Gargantua.
… dans l’Eure (27) :
- le rocher de la Tête d’Homme, ou Menhir de Port-Mort, aux Andelys (lieu dit « château neuf »), a servi de siège à Gargantua pour lui permettre de faire sa toilette. On dit aussi que ce serait un Gravois de Gargantua, issu de sa chaussure. Il mesure près de 3,50 mètres de haut, emputé de sa partie basse lorsqu’il a été déplacé pour permettre l’élargissement de la route. Toute son histoire ici…
- près de Breteuil, dans la vallée de l’Iton, un menhir creusé d’une fente est connu sous le nom de Pierre de la Gour ou de Gargantua.
- La Pierre à Gargantua ou Pierre-à-Affiler de Gargantua (sa feaux aurait servi à achever les soldats de César). Ce menhir mesure 3,55 m de hauteur, et se situe sur la commune de Neaufles-Auvergny, près de Bernay.
- un menhir dit le Caillou de Gargantua se situe à Caillouet-Orgeville, près d’Evreux.
- à St-Pierre-de-Varengeville entre le Hameau de la Fontaine et celui de l’Anerie deux roches figurant le bras d’un gigantesque fauteuil dominant la Seine connues sous le nom de Chaise de Gargantua. Dans une charte de l’Abbaye de Jumièges délivrée par Guillaume de Garlande en 1188, celui-ci donne aux moines de l’Abbaye 61 arpents de bois pour être défrichés, situés au bois Collebost et au bois de Genneville au lieu-dit « Curia Gigantis ». Si les dénominations Collebost et Genneville ont disparu. il n’en est pas de même de Curia Gigantis, qui n’est autre que la Chaise de Gargantua. Busnel et Tougard prétendent qu’elle s’appelait déjà ainsi en 1093. Selon la légende le géant lors de son séjour en terre normande avait coutume de venir s’y reposer. Adossé à la falaise, la tête reposant sur les arbres qui la couronnent. Gargantua allongeait les jambes et reposait ses pieds sur l’autre rive du fleuve. C’est dans cette position qu’il tirait sa flemme au soleil. Or, un jour un colporteur qui cherchait un batelier pour traverser la Seine fut tout surpris d’apercevoir le pont miraculeux formé par les jambes du dormeur étendues au-dessus du fleuve et tout heureux de l’aubaine, il arrima solidement son fardeau à ses reins et entreprit l’ascension du géant. Arrivé au milieu du mollet. la chaleur étant torride. il voulut s’éponger le front et enfonça son bâton ferré dans les chairs du dormeur qui se sentant piqué se réveilla en maugréant contre les puces qui osaient venir l’importuner dans sa retraite. En même temps. il retirait sa jambe et le malheureux colporteur tomba à l’eau suivi de son ballot et ils disparurent à tout jamais dans les flots.
- le menhir brisé de Croth, près de Dreux, est un Gravier de Gargantua
- à Varengeville-sur-Mer. une ancienne motte porte le nom de « Tombeau du Petit doigt de Gargantua ».
- au sommet du Mont Pilat se trouvent les « trois dents de Gargantua » (photo ci-contre)
- à Fresle près de Neufchatel un monticule boisé Pas de Gargantua ou Pas du Cheval de Gargantua.
- à Saint-Nicolas d’Attez près de Verneuil sur Avre, un bloc ferrugineux appelé Pierre de l’Agourt ou de l’Agoùt ou de Gargantua,
- à Neaufles-Auvergny, au lieu-dit « la vallée », au milieu des prairies, se dresse un énorme Menhir appellé Pierre de Gargantua. La légende rapporte que Gargantua y fauchait la prairie en trois coups de faux. Il affûtait sa faux avec cette pierre mais un jour, il la perdit. Ce menhir mesure environ 4 mètres de hauteur, 2 mètres de largeur.
- à Dormant près de Vernon deux tumuli nommés une Hottée de Gargantua.
… dans l’Eure-et-Loir (28) :
- Alluyes possède un Palet de Gargantua.
- le menhir dit But de Gargantua est situé en limite des communes de Maintenon et de Saint Piat (lieu dit Folie), sur le C.D. 6, où se trouve le site archéologique de Changé. Il est classé monument historique depuis le 23/10/1974. Des visites de groupes sont organisées sur le site. Pour en savoir plus consulter le site http://www.dominiquejagu-archeo.com
- au nord de Bonneval, à la Plaine d’Ambré, se situe le Palet de Gargantua ou Pierre Coupe (demi-dolmen)
- il existe près de Montlouet un autre Palet de Gargantua, le « dolmen des Aulnaies », associé à un menhir.,
- la Quillette de Gargantua (menhir) se trouve à Saint-Denis-les-Ponts, au lieu-dit Roche.
- le menhir de Croth est un gravier laissé par Gargantua.
- un dolmen est un gravier provenant de la chaussure de Gargantua, alors qu’il se rend à Orléans. La Pierre-de-Gargantua se trouve à Toury, près de Pithiviers.
- le menhir Pierre de David est, à Langey (fief de Rabelais), un gravois de Gargantua qui continue de pousser et tourne sur lui-même.
- on signale à Nottonville et à Epieds-en-Beauce des dolmens dits « Palets de Gargantua ».
- le Palet de Gargantua ou « Mère aux cailles », à Talvoisin (commune d’Ymeray), est un mégalithe sur lequel Gargantua se serait assis. Les femmes en mal de mari ou d’enfant venaient s’y asseoir ou se frôter pour être fécondes.
… dans le Finistère (29) :
- Hok-Bras construit la montagne d’Arrée en amassant des cailloux, et plante le Mont Saint-Michel de Brasparts.
- Gargantua franchit d’une enjambée l’embouchure de la Penzé, puis, parvenu à la pointe de Penn-al-Lann en Carantec, il lance quelques pierres pour traverser la baie de Morlaix : ce sont l’Ile Louet et l’Ile Noire. Cette dernière sera bien plus tard revisitée par Tintin…
- mal accueilli en Cornouaille, Gargantua y rejette les pierres qui couvraient le sud du pays de Léon, là où on lui avait donné à manger en suffisance, et il les éparpille de Plougastel à Huelgoat, et rend par contre fertile le littoral du Conquet à Saint-Jean-du-Doigt. Ce fait est également attribué au Diable.
- à Pont-Aven, un rocher est un sabot de Gargantua.
… dans le Gard (30) :
- Gargantua laisse un gravier près d’Aramon.
- à Colognac : la ferme de la Pesade, sous Loumbrier, conserve l’empreinte du pied de Gargantua. Celui-ci se serait en outre servi des pierres arrondies qui sont à côté pour jouer aux boules (« boules de Gargantua ») dans la plaine de Mandiargues.
- le dolmen d’Airoles, ou Pierre au Diable, est un palet de Gargantua, à Alzon, près de Vigan. Cette pierre a mauvaise réputation, d’où son nom.
- il est aussi dans le Gard la Gorge profonde de Gargantua : voyant gonfler les eaux de la rivière (le Gardon), le Géant allait étancher la soif consécutive à la grande chaleur estivale, et s’efforçait de recracher le pont du Gard ainsi que les arènes de Nîmes (bâtis en moins de trois heures!!!)
… dans le Gers (32) :
- à Lectoure, Gargantua avale des pierres, du buis et des épines.
… dans l’Hérault (34) :
– près de Saint-Martin-de-Londres, Gargantua, ou Hercule, ouvre d’un coup de massue la brèche entre le Pic Saint-Loup et Hortus.
… en Ille-et-Vilaine (35) :
- il laisse un gravier de sa chaussure à Bruz
- à Cancale, Gargantua ouvre d’un coup de pied l’anse de Mordreuc sur la Rance, et il jette les gravillons qui le gênent dans sa chaussure, lesquels deviennent les Rochers de Cancal
- à Combourg, Gargantua lance les rochers du Perrot contre des chiens qui aboient après lui, et l’empreinte de sa main demeure sur l’une d’elles.
-le menhir de granit rose du Champ-Dolent, monstre de 9,50 mètres de hauteur et vieux de 16 000 ans, fut extirpé du Mont-Dol puis envoyé par Gargantua sur le clocher nord de Dol-de-Bretagne. Celui-ci fut détruit par le bloc de granit, ce qui explique habilement cette indicible impression d’inachevé qui nous submerge quand on contemple l’édifice religieux. Une autre légende veut que le menhir s’enfonce doucement, sous son propre poids, et que le jour où il viendra à disparaître, il en sera fini de notre monde. Il serait déjà 5 mètres sous terre, et progresserait d’un pouce par siècle…
- on peut voir, près de la fontaine de Gahard le verre et l’écuelle de Gargantua. La grosse pierre à la porte de l’église était un gravier tiré de ses souliers, ou bien une pierre avec laquelle il jouait au palet. Gargantua était aussi réputé avoir été enterré près du bourg, vers la lisière de la forêt de Haute-Sève. Se promenant sur les bords de la Minette, il est poursuivi par des chiens, et il leur lance les rochers du Perrot, qui sont restés au bord du ravin.
- les blocs mégalithiques répandus entre la Beaucelais et l’étang de Baron, à Guipry sont des pierres tombées du soulier de Gargantua lorsqu’il enjambait l’étang. Et le menhir de la Pierre-Daniel, à la Chapelle-du-Chêne-Mort, a été renversé par Gargantua pour écraser un certain Daniel.
- le menhir couché de Pierre-Bise, à 800m de la Mouchaye, sur la lande de Langon, est un caillou que Gargantua retire de sa chaussure.
- il laisse un gravier de sa chaussure à Messac
- Gargantua mettait par précaution le rocher de la Pierre au Mignon dans sa poche pour se protéger des chiens quand il allait visiter « une fée de ses amies » à Mézières-sur-Couesnon. c’est aussi ainsi que nacquirent les menhirs de Baillé.
- situé à 1,3Kms au Nord de Bourg-des-Comptes dans la partie Est du village de la Prégaudais (en commune de Bourg-des-Comptes) au bord d’un chemin, , la Pierre du grand Tua (menhir), serait une dent de Gargantua : enjambant la vallée de la Vilaine, fut pris de violents maux de dents et perdit celles-ci une à une, les dispersant le long de la rivière et dans les campagnes environnantes ; tel fut le sort de la dent de la Prégaudais.
- la Pierre de Gargantua, à Monthault, est une pierre de fécondité contre laquelle les femmes venaient se frotter.
- le menhir de la Roche Piquée est considéré comme un grain de sable sorti des souliers de Gargantua. Voici l’une des très nombreuses légendes de la Roche Piquée : Un jour, il y a très longtemps, le géant Gargantua arpentait le pays gallo, vous vous souvenez qu’il était particulièrement friand de saucisses, d’andouilles fumées, de bons gros choux, il mangeait comme un ogre ce géant-là ! le tout arrosé de copieuses rasades de cidre bues à la bolée dans le sellier derrière la barrique. Il allait donc de ferme en ferme, de village en hameau, chaussé de sabots à la mode du pays. Tout géant qu’il était, il se fatiguait. Il faisait chaud, les bolées avaient été très nombreuses, il butait de plus en plus fréquemment sur les pierres des chemins et il commençait à avoir mal aux pieds. Allons, il était temps de se reposer. Justement, il passait près d’un petit bois, l’ombre des chênes et des châtaigniers serait bienfaisante et il pourrait y faire un fameux somme. Il en sourit d’aise, pénétra aussitôt dans le bois, s’installa commodément sur la mousse. « D’abord, quitter ces sabots qui me font boiter » se dit-il. Il quitte le premier sabot, le retourne ; il en tombe un caillou qui se fiche profondément dans le sol. Il quitte ensuite le second sabot, le retourne : il en tombe également un caillou qui se fiche à son tour dans le sol à côté du premier, mais bien moins profondément. Quelques instants plus tard, ses ronflements sonores s’entendent à des lieues à la ronde. Quand il s’éveille, il chausse à nouveau ses sabots, tout éberlué de voir que les cailloux étaient toujours là plantés dans le sol, et s’en retourne chez lui, Dieu sait où. Ces deux cailloux sont demeurés dans le petit bois. Le premier est toujours dressé, c’est la Roche-Piquée, le second a fini par choir sur le sol mais les anciens l’ont connu debout lui aussi et il y avait, voici plusieurs décennies, deux roches piquées : les cailloux des sabots de Gargantua… Plus d’infos par ici…
- à Rennes, Grandgosier attache la grosse horloge de la cathédrale à l’oreille de Gargantua pour éviter qu’il se perde dans les marais autour de Dol. Quand les Bretons veulent la lui reprendre, Gargantua leur lance des pierres.
- une pierre couchée, reposant sur d’autres, forme, à Saint-Aubin-d’Aubigné, aux Rochers-Morian, un Palet de Gargantua.
- à Saint-Just, les grosses pierres de la lande de Cojou ont été jetées là par Gargantua.
- à Saint-Malo, Gargantua avale 790 boeufs et a une indigestion, il vomit le Petit et le Grand Bé, puis meurt 15 jours plus tard d’une indigestion de raves. Sa tombe est au Grand Bé. Il laisse un gravier de ses souliers à Saint-Servan.
- La crête dentelée du coteau de Garrot est le Dentier ou Ratelier de Gargantua, et parmi les blocs qui en sont les dents, on distingue un ancien mégalithe dans l’anse de Vigneux : le Lit, ou Ber (berceau) et la Potence de Gargantua.
- à Sainte-Marie, Gargantua boit la Vilaine, un pied de chaque côté, puis il retire deux cailloux de sa chaussure : la butte de la Belle-Aiguille, dans les marais, et la butte d’Etriel, près de la grotte.
-il perdit la vie à Saint-Suliac, près de St-Malo (où il serait également né) d’une malédiction que lui lancèrent les témoins d’un infanticide. Doté d’un appétit insatiable, le géant, tel Cronos, voulut un jour se repaître de son propre fils! Quelques témoins hardis, outrés de ce qui allait se passer, écartèrent rapidement l’enfant et placèrent aussi vite un rocher à sa place. Se ruant sur cette pierre, Gargantua perdit une dent en refermant sa mâchoire sur le bloc de granit. Fou de rage et se lançant sur ceux qui le contrariaient dans sa funeste entreprise, il tua son fils au passage en lui assénant un coup de poing sur la tête ! Horrifiés par ce crime abominable, les témoins de cet acte harcelèrent à tel point Gargantua qu’il en devint malade et mourut un an, jour pour jour, après avoir perpétré son forfait. Il fut enterré sur un plateau qui devint un mont : le mont Garrot (voir plus haut). Cette pointe s’avançant dans la Rance s’éleva, en effet, sur une hauteur de 73 mètres parce que couverte des terres d’une falaise qui disparut ainsi pour devenir le plateau de La Baguais. La taille du géant était telle qu’il fallut le plier en sept pour l’ensevelir ! Son fils fut enterré à l’endroit même où se produisit le drame et sa tombe fut recouverte par la dent de son père. Vous pourrez la voir non loin d’ici si vous poussez un peu vers l’intérieur des terres, au bord de la route menant au moulin de Beauchet. Nommée « dent de Gargantua » par certains, « menhir de Chablé » par d’autres, elle trône au milieu des pommiers dans une propriété privée.
… dans l’Indre (36) :
- le Palet de Gargantua, ou des Géants, à Mauvières, dans la Brenne est la table d’un dolmen. Un menhir voisin était le bouchon qui servait de but.
- un gravier de Gargantua est signalé à Vicq-sur-Nahon.
- sur la route de Touraine en Limousin, Gargantua (appelé ici Galifront) s’embourbe dans la Brenne. Il s’agrippe au menhir du Fuseau pour ne pas s’embourber et y laisse au sommet ses empreintes connues comme le doigt du Diable ou de Gargantua.
… dans l’Indre-et-Loire (37) :
- un dolmen à Brizay est un palet de Gargantua (les Brelandières). Il comporte une table massive sur quatre piliers dont un s’est effondré.
- à Cangey, le menhir Pierre-de-David, réputé tourner sur lui-même, est un grain de sable provenant de la chaussure de Gargantua, qui vient d’enjamber la Loire à partir de Mosnes.
- à Charnizay, au lieu-dit « la Pierre », le dolmen du Champ de l’Humiau (« le champ de l’ormeau ») est un palet de Gargantua. Classé en 1951, il est remarquable par sa grande table oblique, appuyée à 45° sur un support de 3,50 m de long. Une seconde dalle est à plat au sol. Cette disposition fait dire à certains qu’il n’aurait jamais été terminé. D’après la légende, la femme de Gargantua transportait des palets dans son tablier de noces. Gargantua lui, s’amusait à les lancer jusqu’au dolmen de Civray-sur-Esvres. Il est aujourd’hui la propiété d’une association.
- un dolmen de Crouzilles, entre la Folie et Puy Galant, est un palet lancé par Gargantua contre le menhir de Draché, à trois lieues de là, et qui conserve l’empreinte de son pouce.
- le menhir troué des Arabes (ou des Erables, ou encore Pierre Percée), près de Draché à 5 kms de Ste-Maure (voir article sur ce menhir)
- à Yzeures-sur-Creuse il y a aussi un palet de gargantua. (Voir l’article le concernant ici…)
… en Isère (38) :
- l’Aiguille de Quaix est un « étron de Gargantua », émis d’un pied sur le Casque du Néron, et l’autre sur le mont Rachais. Il y a d’ailleurs un Mont Cul à proximité…
- à Saint Baudille et Pipet, le mont de Ménil est la crotte que fit Gargantua, les pieds posés sur le mont Aiguille et l’Obiou
- un rocher à trois pointes, près de Sassenage, sont les dents de Gargantua, désormais connues comme Les Trois Pucelles de Saint-Nizier.
- dans la chaîne de montagnes de Sassenage s’élève un rocher dont le sommet est composé de trois éminences en forme de dents canines. On les désigne sous le nom de « Dents de Gargantua », ou de « roche prou-pena » (de beaucoup de peine)
… dans le Jura (39) :
- c’est à Gargantua que l’on doit la Pierre qui Vire du mont Saint-Savin, à Poligny, à moins qu’il ne s’agisse d’un géant qui, poursuivant une bergère, aurait pétrifié là par la protection divine.
- il ouvrit la roche de Cogna (entre Cogna et Crillat) pour boire au ruisseau du Drouvenan, tarit sa source, et contraint la vouivre à désormais aller à la fontaine « sous les blanchets ».
… dans le Loir-et-Cher (41) :
- la Pierre-Levée, à La Chapelle-Vendômoise, est un dolmen provenant de sa chaussure (info et photos ici).
- Membrolles possède deux dolmens inclinés, les Pierres de Gargantua
- Gargantua joue au bouchon avec le dolmen et le menhir, assis sur le clocher de Tripleville, un pied sur celui d’Ouzouer, l’autre sur celui de Verdes. Il laissera au lieu-dit La Nivardière le dolmen du Palet de Gargantua (ou Drue à Gargantua, ou La Quille à Gargantua)
- on trouve à Verdes les lunettes et la soupière (ou le chapeau) de Gargantua (mégalithes).
- alors qu’il va sous la neige de Vineuil à Nanteuil, Gargantua secoue ses chaussures ; il en tombe les Pierres Besses, dont il n’en reste qu’une. Il s’agit de pierres sacrées : qui les détruit doit mourir dans l’année.
- Gargantua se débarasse d’un gravier au hameau du Temple, entre Blois et Vendôme. Il s’agit d’une une pierre levée qui tourne sur elle-même la nuit de Noël.
- à Tripleville, le Plat à Gargantua est un dolmen dont on s’est servit de polissoir, d’où son autre nom Polissoir du Val d’Avril (classé monument historique en 1889).
…en Haute-Loire (43) :
- au Puy-en-Velay, un pied sur le rocher Corneille, l’autre sur le Chalm de Chausson (Plaine de Rome), Gargantua boit la Borne et chie le rocher d’Aiguilhe (« étron de Gargantua »), ce qui accréditerait qu’il y ait eu au sommet, bien avant les chrétiens, un culte solaire indéniable avec probablement un point mégalithique. On raconte aussi qu’il y a longtemps une jeune fille calomniée, voulant montrer sa pureté, s’en était remise à St Michel en se précipitant dans le vide du haut du pic. Elle toucha terre doucement devant ses juges médusés par ce miracle. Mais par un excès de confiance, elle réitéra l’expérience… sans doute lassé, St Michel, cette fois se détourna de l’interessée qui ne fut pas freinée dans sa chute mortelle. On pouvait trouver, au début du siècle deux étranges cupules en forme de pieds “à talons” au bord du vide.
- Le rocher Corneille (Mont-Anis) s’appelait autrefois le Roc du Jayant (du géant), avec la « tête d’Henri IV » d’une dizaine de mètres de haut. Il fait face au rocher d’Aiguilhe.
- le dolmen de Seneujols, au lieu-dit « le Villard » à Saint-Privat-d’Allier, serait un palet de Gargantua. il est composé d’une dalle de 7m de circonférence, d’une épaisseur de 45cm (entre neuf et dix tonnes) et délimite une chambre de 2,50m sur 1,20m. Il est classé monument historique depuis le 11/08/1986 (propriété d’une personne privée).
- à la sortie de l’Amblavès, au nord du Puy, un menhir est la canne de Gargantua.
- on pouvait autrefois voir, à La Roche-Lambert, près de Saint-Paulien, un hêtre colossal, la Canne de Gargantua, ainsi qu’un rocher en forme de tête, le Rocher de Gargantua, et une grotte (abritant les traces les plus anciennes de présence humaine sur le vieux continent) Cette grotte comporte deux salles. L’une d’elles est appelée la « bouchée de Gargantua », et abrite un énorme rocher qui a été surélevé, et sous lequel on remarque une rigole dans le sol. On suppose que cette pierre était utilisée lors de rites barbares et que la rigole permettait au sang des victimes immolées de couler: la « trempe », la soupe de Gargantua. Hummm, miam-miam….
…en Loire-Atlantique (44) :
- une pierre, dans le bois du Jaunais, en Avessac, est un grain de sable dont le Juif Errant débarrasse sa chaussure.
- un rocher strié à Donges est une molaire de Gargantua. On dit aussi que le menhir de la Vacherie (au lieu-dit le Carlet, classé MH en 1889) est un des palets avec lequel il visait le dolmen qui est à côté.
- des rochers, à Gétigné, près du bois de la Roche, à la Feuillandière, représentent les Dents de Gargantua. La Roche aux Ecuelles, avec les empreintes des genoux et des coudes de Gargantua, sonne l’heure du sabbat et donne le signal du rassemblement des farfadets.
- le menhir de Pierre-Folle , encore surnommé « Gravelle de Gargantua » ou « Grain de Sable de Gargantua » ou « dent de Gargantua », à Plessé (à 5 km vers Guenrouët), est un menhir de quartz blanc de 2,38 mètres. C’est un caillou sorti du soulier de Gargantua lorsque celui-ci le secoue au-dessus de la tête d’une marchande de poisson, qui se trouve toujours dessous, le panier au bras.
- le menhir des Louères, ou Pierre de la Louée, à Saint-Aubin-des-Châteaux, est un caillou retiré du sabot de Gargantua, alors qu’il est assis sur le clocher de Ruffigné, un pied sur celui de Saint-Aubin, et l’autre sur celui de Sion. On raconte que lorsqu’on y colle son oreille on entend sonner les heures…
- à Guérande, au lieu dit Ile de la Chapelle, le grand et massif menhir Bissin (3,50 mètres de haut) est aussi appelé le Cailloux de Gargantua.
- le menhir de La Roche-des-Prés – ou Pierre de Gargantua, entre Mindin et La Prinais, à Saint-Brévin-les-Pins (au bout de l’impasse des roseaux), subsiste des travaux entrepris par Gargantua pour jeter un pont par-dessus la Loire : il avait accumulé les pierres, mais, revenant avec un nouveau chargement, elles-ci s’étaient enfoncées dans le sol marécageux. De dépit il pissa dans la Goule de Mer, et abandonna tout.
- la femme de Gargantua (ou bien la « bonne Vierge ») laisse tomber des mégalithes de son tablier, notamment les quatre Pierres Mirelon, à Saint-Lyphard en bordure de la Brière. M. Guériff précise qu’en breton Mirelon signifie « qui surveille l’animal, le troupeau » ; il avance que les Pierres Mirelon seraient des « pierres bergères » et supposeraient un très ancien rite de protection au temps des peuples pasteurs.
- un menhir dit le Gravier de Gargantua, lieu-dit Coispéan, commune de Turballe. Ce gravier serait le débris d’un dolmen ruiné.
- Gargantua construit le cromlech de Saint-Père-en-Retz. Ce faisant, il laisse tomber dans la rivière le menhir de Pierre-Bonde (une pierre qui sert donc de « bouchon » à une émergence. La légende dit que si l’on retirerait cette fameuse bonde, on y dévoilerait l’entrée d’une immense caverne où s’engouffreraient les Quatre Vents, provoquant ainsi la Tempête de la Fin du Monde), formant ainsi le marais de Maraichandeau, entre Corsept et Saint-Père.
- une borne miliaire sur la lande de Pierre-Plate, ou de la Ménardais, entre Orvault et Treillières, représente la Galoche de Gargantua. Près de là, étaient posés ses Palets.
- les Nantais désignaient naguère la paroisse Saint-Félix, c’est-à-dire le quartier de Barbin (le toponyme « Barbin » est une allusion à l’apparence physique d’un géant : dans les dires populaires recueillis par Sébillot à Dinan, il est bien question de la barbe extraordinaire de Gargantua) , et du Mont-Goguet, sous le vocable de Saint-Pimpenaud. Pimpenaud, dans le langage local, désigne une anguille, bestiole qui, d’après la tradition (une légende, rapportée par M. Guériff au Congrès de Beauvais, parle du gros pimpeneau qui a creusé les canaux de la Brière) concerne la forme primitive du géant : Gargantua fut d’abord une sorte d’anguille à tête d’enfant…
- au champ de Tremelu, dans la Brire, un bloc de quartz de 2 mètres, près d’une ancienne dalle de granit à cupules, constitue le Caillou de Gargantua.
… dans le Loiret (45) :
- à Tavers, près de Beaugency, Gargantua boit une rivière, debout sur le dolmen de la Feularde (dit « Pierre Tournante ») et sur la Pierre d’Orcières, .
- Gargantua renverse sa hottée avant d’enjamber la Loire, à Châteauneuf-sur-Loire et forma ainsi le tumulus du Mont-aux-Prêtres.
- il y avait jusqu’au début 19ème à Cravant, un dolmen d’une dimension remarquable. C’était une Pierre de Gargantua.
- le dolmen de Pierre Fena, dit de Coulmiers, à Epieds-en-Beauce, au lieu-dit « Pièces des Pierres-Fenats » est un Palet de Gargantua (classé MH en 1900).
- un dolmen à Ruan est un gravier de Gargantua.
- Gargantua abandonne un palet et une drue à Saint-Sigismond.
- on trouve, près de Sceaux-du-Gâtinais et du menhir de la Pierre-aux-Bonnes-Femmes, deux dépattures laissées par Gargantua en récurant ses sabots : La Bottière et la butte de Montaber.
- à la SELLE-sur-le-BIED, Le « Menhir de la Chaise » pourrait bien avoir porté l’énorme popotin du géant.
… à la maison (46) :
- à Gramat (lieu dit Graulat) un tumulus de 30 mètres de diamètre est dit l’Etron de Gargantua.
- le dolmen des Garroustes, à Sérignac, était le Tombeau ou Roc du Géant, dont un couple de géants avaient apporté les pierres afin d’édifier l’église de Cambayrac, et qu’ils avaient laissées là quand ils s’aperçurent que le travail était déjà fait. Pour en savoir plus, lire « Gargantua à Sérignac, in the lot »
… dans le Lot-et-Garonne (47) :
- dans la commune de Fargues à Lumé, entre Nérac et Casteljaloux, un dolmen est connu comme Lit de Gargantua, ou Chambre des Fadettes : un jour, Gargantua enjamba le clocher de l’église de Goûts puis il tapa ses sabots crottés l’un contre l’autre. La boue qui en chût forma trois petites « tuques »... Aussi, les ruines du château des sires d’Albret recelaient les Culottes de Gargantua.
… en Lozère (48) :
- « Curant ses sabots, Gargantua laissa tomber les détritus qu’ils contenaient et qui vinrent former » l’Es quino d’Ase » (Echine d’Âne), à l’Esquino d’Ase, commune des Bondons. C’est une arête rocheuse, avec deux mamelons isolés l’un de l’autre,, les Puech d’Allègre et de Mariette, surplombant les montagnes d’alentour de plus de 300 mètres… (Cord et Viré, « La Lozère, Causses, Gorges du Tarn »Paris, Masson, 1900)
- à Grizac. « Gargantua venant des Causses posa l’un de ses pieds, sur le tertre qui domine Grizac - commune du Pont-de-Montvert – et l’autre sur un sommet qui, à 5 km de là, s’élève près du village de Ventajols aux environs de Florac. Le géant qui portait la fameuse pierre plantée, le menhir de Grizac, s’en débarrassa en la rejetant avec force dans le sol où elle se ficha, et où elle devait servir de repère pour ses futurs exploits. Ce repère est actuellement utilisé par les voyageurs pour suivre leur route durant les périodes de neige ». « Le sol du pays de Grizac est granitique mais comporte par places des îlots de calcaire, dans lesquels les habitants de Grizac cultivent des lentilles renommées. Ces dépôts sont dus à Gargantua qui, en traversant le pays, a laissé dans les empreintes de ses pas la terre calcaire dont ses sabots s’étaient chargés en passant sur le Causse. » (Saintyves, « Corpus du folklore préhistorique » et Louis et Lapierre, « La pierre plantée de Grizac ».)
- dans les Gorges du Tarn, « Gargantua vint par Florac et se plaignit de n ‘avoir pas trouvé dans les Cévennes une pierre pour jeter à un chien… Arrivé à Molines, le massif de Rocheblave lui fit plaisir, il se dérida, jeta un regard de satisfaction sur les longues et sveltes colonnettes qui se détachent de la roche, choisit la plus belle… la détacha du sol par une pression du pouce sur le collet, la prit dans la main par le gros bout et en traça dans l’air deux ou trois fois le moulinet pour s’assurer des bonnes conditions de son arme : « Un peu courte et un peu légère, voyons si ça tient ». Et comme l’on fait d’une lame de Damas dont on veut éprouver la trempe, il l’appuya de la pointe sur le sol et pressa… Au lieu de fléchir, comme l’acier, le monolithe rigide pénétra dans le sol, s’enfonça dans la montagne… Quand il le retira victorieux de l’épreuve, il y avait à la place une belle caverne qu’on appelle aujourd’hui la « Grotte de Rocheblave« …
- arrivé à’ Sainte Enimie, c’était pour Gargantua ne pouvait faire un pas sans heurter quelque arête des épaules ou de la tête. « Sortons de ce trou », dit le géant… et prestement par un mouvement allongé de bas en haut, il passa une jambe il par dessus la corniche de la Beaume, et se trouva sur le Causse de Sauveterre« .
- éveillés en sursaut… par cet insolite lever de soleil « cailles, perdreaux, bécasses, lièvres et lapins détalent au plus vite » « Dormez en paix…. ce n’est pas de vous qu’il s’agit, c’est aujourd’hui vendredi… Tenez-vous bien messieurs les poissons ! » et vite un pied sur Cauvel, l’autre sur la Bourgarié, le pêcheur se baisse sur ses genoux les accote solidement l’un au Concabre, l’autre au-dessous de Ventajou. Le sol garde encore la double empreinte de cette génuflexion et les ravins de la Mine et de Dolan n’ont pas d’autre origine – Le géant se penche alors horizontalement sur l’abîme et s’arc-boute de la main gauche au Piton de Montcamp, projette son torse en avant, et de sa main restée libre farfouille activement dans les profondeurs de la rivière »
- du promontoire du Pin.. il eut en perspective Pougnadoire, le passage de l’Escalette, le château de la Caze et mit en note sur son carnet de voyage « Si le châtelain avait fait sa maison pour les hommes et non pour des fourmis, je lui pousserais une visite »..
- « Quand il fut arrivé à Saint-Rome… il faisait nuit et il avait faim…D’une enjàmbée il franchit la vallée et se trouve au Viala ; en deux pas, il est au Mas-Buisson. Debout sur la cîme, il se hisse sur la pointe des pieds, s’étire et s’allonge, tend le bras dans le vide au-dessus de sa tête et finit par décrocher une étoile, la pique au bout de son bâton – depuis : Roc-Aiguille – « et la pose en guise de chandelier au Pas-de-Souci« .. D’abord il s’y prit mal… Les roches détachées de leur base par la pression, roulaient en meutes désordonnées sur les pentes et formaient, au point qu’on a appelé depuis le Pas-de-Souci, d’énormes entassements ».
– à un moment sous le choc des rochers qui roulaient des hauteurs, Roc-Aiguille eut des nutations peu tranquillisantes, et la flamme de son sommet oscillait comme une chandelle sous le vent… Le pêcheur ingénieux, délicatement, parmi les roches voisines, prend la plus compacte (on l’a appelée depuis « Roche-Sourde »), la pose avec précaution au pied de son phare pour en consolider les bases… et procède dans les formes à la pêche au flambeau (on dirait aujourd’hui à la luminade).
- d’un premier mouvement, il allonge le bras du côté de La Croze, des Destrechs à l’Escaliou, balaie de la main le fond de la rivière, et de ses doigts, comme d’un rateau, ramène gravier et rochers, cailloux et poissons jusqu’en deçà du Dougaou. Entre cette borne et le massif d’en face, il glisse un fort pavé qu’il pose de champ… Le cours de la rivière fut arrêté;; au-dessus, les eaux refluèrent vers La Malène ; au dessus, le lit du Tam fut à sec…
- Gargantua a laissé tomber deux pierres blanches qu’il portait sous chaque bras à Villeneuve, près de Châteauneuf-du-Randon. Ce sont les Pierres de Gargantua.
- les dolmens sont généralement désignés comme Tombe ou Pierre du Géant, entre autres à Marvejols.
- à Recoules de Fumas, les amas de rochers sur les bords de la Colagne sont les estrons de Gargantua
… dans le Maine-et-Loire (49) :
- Gargantua dépose le Caquin de Gohier (une dépatture de ses sabots ou un gravier issu de sa botte), avant de traverser la Loire vers la Marsaulaie, à Blaison-Gohier. La butte de Gohier est formé du sable qu’il vide de sa botte, tandis qu’il pisse la Boire de Gohier.
- Gargantua lâche un pêt contre la tour de Briollay, qui s’en trouve fendue.
- le menhir dit la Pierre Droite des Grouas ou Palet de Gargantua, situé aux Noyers, à Martigné-Briand, près de Saumur (classé monument historique au 06/12/1982).
- la Pierre Fiche d’Artannes-sur-Thouet est un gravois venant du soulier de Gargantua ou de Saint-Christophe.
- le menhir de la Gruais, près de Cornu à Martigné-Briand, est un Palet de Gargantua, qui a été lancé en visant le dolmen des Noyers. Cette pierre est réputée pour tourner au soleil de midi.
- à Saint-Georges-des-Sept-Voies, Gargantua fauche un champ de blé au lieu-dit Nidevelle. Il vide le sable de ses bottes, formant deux buttes, et , en se penchant, il laisse tomber de sa ceinture sa pierre affiloire : c’est le menhir de la Pierre-Longue.
… dans la Manche (50) :
- on trouve à Beaumont-Hague la Roche et les Sabots de Gargantua, des graviers qui sont tombés de ses bottes en franchissant le Raz-Blanchard, de l’Ile d’Aurigny à La Hague.
- une colline de Besneville est un gravier de Gargantua.
- l’Oeuf de Gargantua, à Geffosses, est un bloc granitique qui recouvrirait un trésor.
- Gargantua achève son voyage vers l’ouest au Mont-Saint-Michel, qui était un « mont Gargan » avant le XIIIème siècle, où il revient régulièrement, et où est sa tombe. Ce site et Tombelaine (photo) seraient les pierres amenées d’Orient par les parents de Gargantua, Grantgosier et Gargamelle, à moins qu’ils n’aient été jetés là, ainsi que le Mont-Dol, par Gargantua lui-même.
- Une rainure sur un rocher dans le bois de Montgommery en la lande de Goult commémore le passage du chariot de Gargantua, alors qu’il revenait de Tombelaine (photo) après avoir jeté dans la mer cet îlot et le Grand Mont.
- à Saint-Jean-de-Beuvron se trouve une Pierre de Gargantua sur laquelle les femmes venaient se frotter pour obtenir un mari ou avoir un enfant.
… dans la Marne (51) :
– le Mont Aimé, à Bergères-les-Vertus, est une création de Gargantua.
… dans le Morbihan (56) :
- La Roche aux Loups : Gargantua s’est débarrassé de ce caillou encombrant en pleine campagne à quelques 2500 mètres à l’Est de Carentoir. Parfois considéré comme un menhir, il s’agit d’un élément résiduel d’une lentille de conglomérat protérozoïque que l’érosion a dégagée des sédiments silto-gréseux environnants. Ce conglomérat, connu sous le nom de Poudingue de Gourin, est courant dans le Briovérien de Bretagne centrale. (plus d’info sur www.geosciences.univ-rennes1.fr)
- la forêt de Quénécan, à Camors, abrite les roches de Castek-Geant, citées dans la vie de saint Gildas.
- entre La Gacilly et Cournon, la Roche-Piquée est un grain de sable secoué du soulier de Gargantua.
- au nord de Plaudren, à 500 mètres du village de la Croix-Peinte, un menhir de 6m (datant du IVème siècle) est connu pour être la Quenouille de la Femme de Gargantua, tandis qu’un menhir de 5 mètres, près de Locqueltas, est son fuseau. Et parmi les menhirs qui émaillent la lande de Lanvaux, on trouve le Grès de Gargantua.
- à Pluherlin, deux mille cailloux, de 4 à 7 m de haut, répartis sur la lande du Haut-Brambien, sont des graviers que Gargantua a secoué de ses souliers.
- une allée couverte dite Pas de Gargantua, Bignon ou Saint-Méen dans la commune de Chapelle-Caro. C’est une allée imposante mais délabrée, dans un bois touffu.
… dans le Nord ( 59) :
- on trouve dans la forêt de Mormal, à Bavay, une tombe de Gargantua.
… dans la Nièvre (58) :
- à Luzy, au bord de la route d’Autun, deux gros blocs rocheux sont les Pets de Gargantua.
- il a laissé sur une pierre à Montsauche la trace des clous de sa chaussure, alors qu’il posait l’autre pied sur la pierre de la Folie, à Moux.
… dans l’Oise (60) :
- Gargantua lance un palet de la butte de Montjavoult vers Neuville-Bosc. C’est la Pierre-Frite située entre Saint-Cyr-sur-Chars et Lavilletertre.
– près de Senlis, le menhir de Borest, ou Queue de Gargantua (3,30m de haut) fut classé aux Monuments Historiques le 7 juillet 1944
… dans l’Orne (61) :
- des rainures creusées dans une roche près de La Lande-de-Goult, dans la forêt de Montgomery, sur la route de Sées à Carrouges sont les empeintes du chariot de Gargantua revenant d’avoir déposé le Mont-Saint-Michel et Tombelaine.
- à Crasmesnil-sur-Rouvre, Gargantua et Saint Pierre se lançaient des défis pour faucher l’herbe de près. Saint Pierre allait plus vite et fauchait mieux sans affiler. Pris de dépit, Gargantua lança sa pierre affiloire au hasard, dans le pré de Grandouit et laisse là le Menhir de Crasmesnil ou Affiloir de Gargantua. Il est classé aux monuments historiques depuis 1889. Il mesure 3.3 mètres de haut, avec plusieurs cupules et cupulettes – celles de la face sud représentant la constellation du Grand Chariot (Ursa Major, la Grande Ourse).(et plus d’info, allez voir le caillou nommé Denis de Fleury - merci à toi,!!!)
… dans le Puy-de-Dôme (63) :
- on signale une Pierre à Gargantua (pierre avec cupules) sur la commune de Chambon-sur-Dolore, au lieu-dit Malvieille.
… dans les Hautes-Pyrénées (65) :
- on raconte à Gargantan, près de Barèges, l’histoire du géant Mulat-Barbe, un faucheur prodigieux qui laisse son empreinte sur le roc.
… dans le Rhône (69) :
- près de Vaux-en-Vélin, et du hameau de Coupe-Gorge, sur la route de Lyon à Morestel, le menhir de la Pierre Fritte, à Décines, porte cinq cupules qui sont les marques des doigts de Gargantua, lorsqu’il l’a lancée comme cible alors qu’il était assis sur le mont Ceindre, au-dessus du plateau de Fourvières. Le palet qu’il a ensuite lancé est devenu la margelle d’un puits. Les femmes venaient s’accroupir sur la Pierre Fritte pour devenir mères.
… dans la Haute-Saône (70) :
- la Motte qui domine Vesoul est une hottée de Samson, ou bien un gravois venant de la chaussure de Gargantua. Le rocher de Frotey, près d’un ancien camp romain des environs, est un sabot de Gargantua. Pour plus d’infos, allez vite lire le commentaire de Claudine…(merci beaucoup Claudine pour tes infos).
… dans la Saône-et-Loire (71) :
- Gargantua lance du haut du mont d’Alaze, près de Mercurey, trois blocs rocheux contre le château de Cruzille, près de Châlon-sur-Saône, et rate son but. Ce sont les Pierres de Gargantua.
… dans la Sarthe (72) :
- le menhir, le Caillou de Gargantua, contre la cathédrale du Mans, qu’il a secoué de son soulier alors qu’il était assis sur le clocher, comporte une cupule où les femmes mettaient le doigt pour devenir mères.
- un dolmen dit Palet-de-Gargantua , à Torcé-en-Vallée, près du Mans est une grande table de 7 mètres sur 6, ayant écrasé son dernier pilier.
… en Savoie (73) :
- entre Beaufortain et Tarentaise, à Aime, le bloc de Pierra-Menta a été détaché par Gargantua d’un coup de botte à la chaîne des Aravis, à moins qu’il ne l’ait lancé du Mont Gargan, ou Galgan, ou Saint-Michel. Ce mont, au sommet arrondi, se dresse à 1,5 km au nord, et abrite sur son flanc la Marmite du Géant.
- entre les vallées de Beaufort et de la Haute-Tarentaise, la Pierra-Metta, un énorme rocher en forme de tour, a été tiré par Gargantua d’une crête voisine en y laissant une brèche.
…en Haute-Savoie (74) :
- la Pierre-à-Bochet (« au bouc », ou « au buisson »), à Ambilly, est malencontreusement tombée là lorsque Gargantua a tenté de bloquer le cours du Rhône entre le Mont Mouret et Monthoux. La Pierre-du-Niton et la Pierre-Dyolin sont toujours là pour témoigner de cette entreprise avortée.
- Gargantua est pris de violentes coliques à Sallanches. Les médecins descendent à cheval dans son estomac et y trouvent un moulin qu’il avait distraitement avalé en buvant l’Arve, un pied sur l’Aiguille Varrens, et l’autre sur le mont Areu. On y trouve également le Rocher Plat, qu’il a jeté là d’un coup de pied.
… en Seine-Maritime (76) :
- près de Duclair se trouve la Chaise ou chaire de Gargantua, où le géant se repose les pieds dans l’eau, ou bien avec les jambes en travers de la Seine.
- à St-Pierre-de-Varengeville, une roche dénommée la Chaise de Gargantua domine la Seine près du hameau de la Fontaine.
- un monticule qui aurait été un mont Gargan, à Fresles, près de Neufchâtel-en-Braye porte une empreinte du sabot du cheval de Gargantua.
- Au bord de la falaise, à Tancarville, se trouvait une énorme encoche en forme de siège. Gargantua avait l’habitude de venir se laver les pieds dans la Seine et s’asseyait dans ce « fauteuil » naturel que l’on a appelé la « Pierre Gante »…. Ce morceau de falaise a été détruit pour les aménagements de la Seine.
- à Veulettes les restes de l’enceinte d’un ancien camp s’appellent le « Tombeau de Gargantua ».
… en Seine-et-Marne (77) :
- afin d’anéantir les Bédoins de Gallimassue qui avaient assiégé Château-Landon, Gargantua se bat à coup de raves, puis envoie de grosses pierres qui vont former les grès de la forêt de Fontainebleau.
- il prend de la terre pour détourner le Petit Morin et creuse ainsi la cuvette de coulommiers ; sa hotte se renverse forme la butte de Doue, ou de Gargantua. C’est à Coulommiers également qu’il se dispute avec le Diable.
- Gargantua veut boucher l’étang de Moret, mais les bretelles lâchent et le contenu de sa hotte forme la butte de Frains, à Villecerf. On trouve près de là le palet et la godiche de Gargantua.
- venant de Champagne, et avant de passer le gué de Nanteuil, Gargantua, ou bien saint Christophe, déverse le contenu de sa hotte à Villemareuil et crée ainsi la Montagne de Nanteuil.
- Gargantua creuse le Lunain entre Paley et Villemaréchal, forme la butte de Trin en vidant sa hotte, non sans semer quelques cailloux : la Godiche et le Palet de Villecerf, le menhir de la Pierre Droite à Ecuelles, le dolmen de la Pierre Louve à Episy, et la Pierre Fritte à Villemaréchal
… dans les Yvelines (78) :
- un lieu-dit de Clairefontaine se nomme la Gourgonnerie, et on relève dans les environs plusieurs palets de Gargantua et une Fosse à Gargantua, tandis que l’église de Craches est dédiée à saint Gorgon.
- un menhir christianisé, à Guitrancourt, est un pendant d’oreille de Gargantua. Plus à l’ouest, les collines de Dennemont et de Limay sont des hottées qu’il a déversées là.
… dans les Deux-Sèvres (79) :
- un gros mammelon arrondi dans la vallée de la Sèvre, près de Saint-Maixent, et de la route à la Motte-Saint-Heraye, est un Etron de Gargantua, qu’il dépose un pied dans lîle de Montaï, près de Palu, l’autre sur le coteau Pèss’Marin, près de Nanteuil.
- Sainte-Macrine, montée sur une mule ferrée à l’envers, fuit devant Gargantua qui a jeté son dévolu sur elle. La bête, fatiguée, s’arrête dans l’île de Magné, près du champ des Idoles, où l’on sème de l’avoine. Lorsque Gargantua arrive, l’avoine est miraculeusement prête pour la moisson, et le paysan nie avoir vu quiconque passer depuis le moment où il semait. Gargantua abandonne sa poursuite et secoue ses sabots pour former les buttes de Sainte-Macrine et de la Garette.
… dans la Somme (80) :
- le menhir de la Pierre-Fiche de Gargantua, dans un marais, à Flamicourt (Doingt), est un caillou issu de son sabot.
- le doigt de Gargantua, à Peronne, tout près de Doingt, est un menhir qui mesure 3,7 m de haut, 1 m 90 de large et 0,80 m de profondeur, enfoui à 2 m 45. Le géant Gargantua, en passant dans cette clairière, y aurait jeté un caillou retiré d’une de ses chaussures. Les habitants de Doingt-Flamicourt auraient eu chaud à l’époque. En effet, si la pierre était tombée de l’autre côté de la rivière Cologne “à l’plache d’êt’ des geins, is érouient été des quiens” ! Autre version plus féerique : le menhir aurait été le lieu de rassemblement des fées qui vivaient au bois de Rocogne et se retrouvaient là pour danser avec les sorciers.
- à Eppeville, cinq pierres alignées sont tombées du sabot de Gargantua.
- aux environs de Ham, un petit menhir, la Pierre qui Pousse, vient du sabot de Gargantua
- une Pierre de Gargantua à Péronne
… dans le Tarn-et-Garonne (82) :
- un ancien dolmen, à Saint-Cirq, est désigné comme le Tombeau du Géant.
- les dolmens sont souvent désignés sous le nom de Jayantières, ou Tombes des Géants
… en Vendée (85) :
- trois menhirs détruits, à Avrillé, servaient de minches (buts) à Gargantua, qui les visaient depuis Saint-Benoist, où il a abandonné sur place un Palet. On venait autrefois déposer sur ce Palet, au printemps, une poignée de trèfle pour se protéger du cheval Malet.(le Cheval Malet était un cheval blanc, le diable déguisé, que l’on pouvait rencontrer dans un bois appuyé contre un arbre. Si l’on avait l’imprudence de monter sur lui, il partait aussitôt au grand galop et ne s’arrêtait qu’au bord d’une rivière ou d’un étang où le cavalier était précipité)
- à Rosnay-sur-Yon, Gargantua est poursuivi par les chiens d’un berger. Il les met dans sa poche et tente de les écraser comme des fourmis ; mais ils se blottissent entre ses jambes et le mordent, l’obligeant à fuir à toutes jambes. Il abandonne là les deux mégalithes qu’il portait. Selon une autre interprétation, il faisait là, près de la Folie, une partie de minche, en se servant des dolmens de Talmont et des Moutiers comme palets. Mais un chien le mord au pied, et il laisse là les Pierres Follet. Sa fuite le mène du clocher de Luçon à ceux de Fontenay-le-Comte et de Notre-Dame de Niort.
- la table du dolmen du Grand Douillac, à Saint-Vincent-sur-Jard, est connue sous le nom de Palet de Gargantua.
- allant de Nantes à la Rochelle, Gargantua suit la vallée de l’Yon. Il rencontre le Diable qui porte un énorme rocher. Ils font ensemble une partie de palet. Gargantua arrache un bloc au lit de la rivière et vise la pierre levée de la Roussière. Son palet tombe dans la rivière au Tablier : c’est la Pierre Nauline ou Mouline, ou encore Pierre de Gargantua. Puis il poursuit son chemin et détache des blocs de la falaise qui se retrouvent dans l’Yon à La Gorge aux Loups. Et il se repose en s’asseyant sur la Pierre du Vigneau.
… dans la Vienne (86) :
-le dolmen de la Pierre-Levée, à Passe-Lourdin, près de Poitiers, est dit par Rabelais avoir été construit par Gargantua.
- à Poitiers, un énorme rocher en saillie sur la falaise, à la partie supérieure aplanie en terrasse, sur la rive droite du Clain, non loin du Pont Joubert, visible notamment depuis la pénétrante, est dit comme étant la chaise de Gargantua.
-une grotte à Saint-Rémi-sur-Creuse est en partie couverte par une pierre désignée comme Palet de Gargantua. Plus d’infos par là…
- à côté de Cherves, un pied sur la colline de Cherves (147 m.) et l’autre sur ce qui allait devenir le Pied de Doux (154 m.), Gargantua s’est assis dans la vallée pour se reposer. Il y aurait perdu ses pendants d’oreilles, en l’occurence des mégalithes disparus ou dispersés avec le remembrement, sous lesquels reposaient de prodigieux trésors.
- Plusieurs “Patins de Gargantua” sont dénombrés dans la Vienne où, trainant sous chaque pied une bonne épaisseur de boue argileuse qui gènait sa marche, il les secouait vigoureusement pour s’en débarasser : propulsés, ces mottes de terre auraient, en s’écrasant à bonne distance, fait les buttes de Beaumont, de Gironde, commune de Saint Genest, de Puy-Mouron, commune de Frontenay sur Dive et de Puy-Taillé, commune de Saint Chartres
… dans les Vosges (88) :
- près de la chapelle Sainte-Sabine, à Remiremont, un mégalithe porte le nom de Fardeau de Saint-Kertoff (Saint-Christophe).
… dans l’Yonne (89) :
- un gros caillou au bord du chemin de la Douette, à Appoigny, était un gravier tombé du sabot de Gargantua.
- les fées tenaient leur sabbat autour du menhir phallique du Petit-Doigt de Gargantua, au lieu-dit Gargant, près d’Avallon.
- Sainpuits possédait un lieu-dit Gargantuas, et une butte calcaire y est un gravois de Gargantua.
… dans l’Essonne (91) :
- Gargantua a chié les grès qui couvrent la colline près de Bouray, où a été trouvée une statue de dieu accroupi.
- à Bruyères-de-Châtel, le menhir de la Pierre Beaumiroult est un gravois de Gargantua.
- deux buttes, entre Dourdan et Arpajon, sont des hottées déversées par saint Nicolas et sainte-Catherine, et un Gravier de Gargantua, que le géant dépose en se rendant d’Orléans à Paris, se trouve entre Dourdan, Arpajon et Etampes.
- certains considèraient la Roche Noire, à Saclas, comme un gravois abandonné par Gargantua.
… dans le Val-d’Oise (95) :
- sur la commune de Cergy, dont l’église est consacrée à Saint-Christophe, on trouve un Palet de Gargantua, la Pierre du Fouret (3,80 mètres de haut) qui s’est fiché en terre là, alors que Gargantua visait, de Courdimanche, un géant établi sur les hauteurs de Cormeilles-en-Parisis. Il se trouve 57 rue de Vauréal à Gency et est classé monument historique depuis 1889.
- arc-boûté sur la butte de Cléry, Gargantua saisit un palet à Guiry et vise son rival de Montjavoult, mais la pierre lui échappe des mains et creuse la vallée de Guiry.
- un jour qu’il se trouvait avec deux géants de ses amis, Courte-Echine et Fine-Oreille, sur la montagne de l’Hautil au-dessus de Chanteloup, Gargantua leur proposa une partie de palet, dont l’enjeu serait une colossale friture que l’on irait consommer à Cergy. Il fut convenu que celui dont le palet se rapprocherait le plus de cet endroit serait le gagnant. A cette époque, le plateau d’Hautil était couvert de dalles en grès d’une dimension considérable. La partie commença : Courte-Echine se baissant ramassa un bloc énorme qu’il jeta négligement devant lui ; soit qu’il n’eut pas assez d’élan, soit que la force lui manquât, son pallet alla tomber dans la Seine, à Andrézy (Yonne-89), dont il obstrua le cours durant de longues années. Fine-Oreille à son tour lança un roc qui, après s’être élevé à une hauteur prodigieuse, s’abattit dans les environs de Jouy-le-Moutier où on le voit encore. Gargantua ramassa une dalle longue et large, mais peu épaisse, et la lança devant lui sans nul effort. Elle alla se ficher en terre à Gency, où on l’appelle Palet de Gargantua.
krapo.arboricole 26 février
N’empêche que ça en fait des aventures dans toute la France ! Il avait dû piquer les bottes de 7 lieues au chat ?! Ca m’éclate toutes ces légendes hallucinantes… merci pour la liste.
darinablogs 6 mars
merci pour ton gentil com
mille bisous
darina
eleonor 4 mai
Bonjour, Je voudrais vous signaler que Saint- Remy sur Creuse n’est pas dans le 87 mais dans le 86 (Vienne). Il y a bien dans la foret un petit site qui porte le nom de « palais de Gargantua »
Voici le lien d’un site qui vous parlera de Saint Rémy. Bonne lecture
http://www.ethnicite.fr
tikayu 4 mai
Merci eléonor pour ces précision. La correction est faite. Aussi, si tu avais un ou deux clichés du dit site, c’est avec plaisir que je les insèrerais dans cet article.*A bientôt à l’Ethnicité….
eleonor 5 mai
Bonjour,je vais essayer de te prendre quelques clichés mais le palais de Gargantua est de moins en moins accessible.Il est au beau milieu de la foret sur le toit des caves.
Pour une petite visite à Ethnicité pas de problème, c’est avec plaisir.
eleonor 12 mai
Bonjour
merci pour le lien vers ethnicité.
Une info, a Yzeures sur creuse dans le 37 il y a aussi un palet de gargantua. Ce dolmen se situe a 2 km NE du village au lieu dit « le champs de l’ormeau ». Si je passe par là, à l’occasion, je te fais une petite photo. On verra comment je peux te les envoyer.
Denis de Fleury 19 mai
Bravo pour cette page (je ne suis pas encore allé ailleurs sur ton site) qui m’a permis d’en savoir un peu plus sur la Pierre de Gargantua dans l’Orne. J’ai fait un petit article sur Webpommes décrivant ce menhir, si tu veux utiliser la photo présente, n’hésite pas.
eleonor 5 juin
J’ai quelques photos de Gargantua exposé à l’abbaye de Maillezay dans le Marais Poitevin. Dis moi comment te les faire voir.
La semaine prochaine je vais avoir sans doute celle du palais de St Rémy.
eleonor 12 juin
Je ne sais pas si cela va t’intéresser mais dans le 36, en Brenne, le château du Bouchet est sur une hauteur, on dit que c’est Gargantua qui a décrotté ces chausses et fait ces monticules de terre
laure 29 juin
Bonjour & bravo pour cette liste très intéressante, ça me donnera qq coins où aller flâner.
Dans l’aisne, il y a également un site nommé la « hottée de gargantua ». vous pouvez récupérer des photos et la légende sur mon site :
http://photos.piganl.net/gargantua/gargantua.htm
A+.
Claudine 18 novembre
Bonjour,
Félicitations pour toutes vos recherches, et merci de transmettre votre savoir, car c’est vraiment très intéressant!
Je me permets de vous informer qu’il y a une petite erreur, concernant le département de la Haute-Saône (70) : le « Sabot » se situe à Frotey, et non à Trotey (plus exactement Frotey-les-Vesoul)
Le lieu-dit « Sabot de Frotey » est un plateau calcaire situé au nord de Frotey-lès-Vesoul. Il s’agit d’une réserve naturelle et une promenade balisée permet d’y accéder… Le site a vu s’implanter autrefois un camp romain et à présent, l’aérodrome de Vesoul et un terrain de moto-cross y sont installés.
L’origine en est que le vent, la pluie et le gel ont sculpté la roche en forme de sabot, au niveau de la falaise qui surplombe le Durgeon (affluent de la Saône), la ligne SNCF Paris-Bâle et la route nationale 57. Le site, qui culmine à 342 mètres, offre une vue superbe sur Vesoul et la Motte.
Il aurait effectivement été oublié là par le géant Gargantua ; mais sinon, d’après une légende Francomtoise, il aurait appartenu au Diable : la jeune épouse du seigneur du château de Montaigu, restée seule, se serait laissée séduire par un voyageur solitaire hébergé, qui était en fait le Diable… son époux revint de Terre-Sainte, juste au moment où elle allait succomber… le Diable n’eut que le temps de sauter par la fenêtre et dans son élan, il perdit sa chaussure, qui se serrait pétrifiée sur le rebord du plateau…)
Voici un lien vers une photo du Sabot, avec la Motte en arrière plan (et la ville de Vesoul sur ses flancs) : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f8/Sabot-Frotey.jpg/800px-Sabot-Frotey.jpg
Voilà…
Cordialement.
eleonor 28 novembre
Je viens de découvrir un nouveau « Palet de Gargantua » à Cergy , connais tu?
http://www.cergyrama.com/article-4705811.html
tikayu 2 décembre
Merci Dame Eleonor, je viens de contacter cette personne afin d’avoir plus d’infos (en effet, je détiens deux infos pour un même lieu : où est donc la vérité ?)
A bientôt !
MATHIAS 2 décembre
bonjour,
cherchant des infos pour faire le point concernant une « dent de Gargantua », j’ai fait connaissance avec votre site… puis « rangeant » mes infos, je suis arrivé sur celui de la Mythologie Française où l’on trouve aussi quantité de références : http://www.mythofrancaise.asso.fr/mythes/cadres/GAlocalC.htm
Question : quelles relations y a-t-il entre ces 2 sites ?
tikayu 2 décembre
Bonsoir Mathias,
En réponse à votre courriel : je me suis effectivement basée sur mythofrançaise.asso.fr pour débuter mes recherches. J’ai bien essayer de contacter l(es)’ auteur(s) de ce site mais mes mails sont restés sans réponse. J’ai donc pris les infos qui m’interessaient et me suis mise en quête de nouvelles données. Voilà pourquoi cet article est sans cesse modifié, actualisé. Je suis par exemple en ce moment en train d’enquêter sur deux menhirs du Val-d’Oise qui semblent bien n’être qu’un seul et même édifice… Il m’arrive aussi d’aller visiter des sites moi-même, ce qui ma foi n’est pas facile sans véhicule. Enfin, j’ai pu par ce biais rencontrer de biens chouettes personnes qui, en se prêtant au jeu, m’ont permis de voyager et de me faire découvrir leur région… Il y a quelques temps, afin de me perfectionner aux technologies primitives (je suis animatrice en classes découvertes et m’interresse énormément à la préhistoire), j’ai pu partir en formation à Ethni’cité (Saint-Rémy-sur-Creuse). J’avais ouïe dire de l’endroit par une blogueuse qui m’avait laissé un commentaire sur cet article, et avec qui nous avions parfois conversé. J’ai finalement passé quatre jours à me balader en Touraine et à chercher des sites gargantuesques, à tailler du silex et à gratter de la stéatite, à écouter les histoires passionnantes de la dite blogueuse dans son magnifique palais qu’est la cité troglodyte… Amusant, non? Car vous l’aurais bien compris, je m’interesse bien plus au caillou (qui, à l’image de notre planète est un sujet bien vaste) qu’à Gargantua lui-même.
J’espère qu’après cette tartine vous n’êtes pas trop déçu, et que vous souhaiterez vous aussi mettre votre grain de sable, vos photos, légendes, infos ou commentaires car ils seront les bienvenus.
Cordialement
MATHIAS 4 décembre
merci sincèrement pour cette réponse parfaitement claire en effet et instructive !
je ne promets rien mais je n’exclus pas non plus, du moins je n’ai pas le temps aujourd’hui de me mettre en quête d’infos qui auraient pu vous échapper …
une source à vous suggérer : « Le légendaire préhistorique de Bretagne, les mégalithes, traditions et légendes », de Georges GUENIN
http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/search/Default.aspx?source=BOOKS&titre=LE%20LEGENDAIRE%20PREHISTORIQUE%20DE%20BRETAGNE
http://isbn2book.com/2-910452-38-7/le_legendaire_prehistorique_de_bretagne_les_megalithes_traditions_et_legendes_avec_cinq_cartes_departementales_comprenant_les_lieux_cites/
http://www.amazon.fr/Georges-Guenin-Pierres-l%C3%A9gendes-Bretagne/dp/B00182K0MM/ref=sr_1_14?ie=UTF8&s=books&qid=1228408592&sr=1-14
et aussi : http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/loisirs/megalithes-disparus-deux-passionnes-enquetent-20080531-3154066_1343905.php
booguie 28 janvier
bonjour à toi très intéressant ton site,je cherche une photo du château de Beaumont près de poitiers si tu as merci
Dernière publication sur Liberté d'expression. : Mon avenir avec lui...
MATHIAS 30 janvier
davantage de précisions concernant le menhir de Saint-Samson, près de Dinan (22), à cette adresse : http://pitre.fond-ecran-image.com/blog-photo/2009/01/23/la-bonde-de-lenfer%E2%80%A6/
Fouèse 14 février
Bonjour Tikayu,
Vraiment très intéressante cette page (je n’ai pas vu le reste) : quel travail !
Pour le Val d’Oise, dans le troisième point, tu parles d’Andrézy, or, contre l’Hautil, côté Seine, on a Andrésy (Yvelines 78)… Celui-ci correspondrait peut-être plus à l’histoire ? No lo se.
Bise à tous.
tikayu 4 mars
Merci Mathias et Fouèse pour vos infos !
Par contre désolée Booguie de ne pas pouvoir répondre à ta demande…
A bientôt !!!
églantine 5 mars
quel sacré bonhomme ce gargantua !il fait beaucoup parler de lui mais d’ou peut venir ce nom?de quelle époque le savez-vous?
tikayu 8 mars
Chère Eglantine,
les origines possible du nom de Gargantua sont nombreuses et il serait difficile d’en parler mieux que ce document dont le lien suit…
http://www.contes-mythes-legendes.com/intro/intro.php?table=perso&id=20
Bonne lecture !
mm 24 mai
Decidemment il vous faut faure un tour dans le sud Aveyron!
tikayu 24 mai
Parcequ’il y existe des rochers gargantuesques ? si tu en connais, n’hésite pas à nous dire où (ça fait longtemps que je ne suis pas allée dans l’aveyron, ce sera l’occasion…). Salut !
tikayu 26 mai
(copie du commentaire de Muzard, publié dans « salut à toi »)
Bonjour,
Concernant les cailloux de Gargantua , dans l’Aisne il y a
egalement la Hott du diable pres de Coincy au sud de Soissons,
également enseine et Marne les Rochers de Fontainebleau….?
Qui pourait me dire, mis a part la legende s’il existe une explication geologique ou prehistorique ? de ces amas de pierre dans des lieux inhabituels ?
Cordialement Georges
tikayu 27 mai
Salut à toi, Georges, et merci pour ces infos… N’y aurait-il pas une tite photo qui traîne dans tes tiroirs?
Pour les origines géo et préhisto de ces lieux, peut -être pourrait-on demander à Laure (contact dans l’Aisne 02), qui n’a pas l’air d’en être très éloignée…?